L’heure de la rentrée.

Les vacances s’étirent douloureusement ces quelques heures. Un cafard du dimanche soir qui se pointe un mardi pour cause de reprise décalée. Il n’a pourtant rien perdu de sa désagréable sensation. Cette présence angoissante qui est apparu d’abord par de faibles lueurs depuis quelques jours pour devenir de plus en plus preignante, jusqu’à s’accomplir en franche crainte depuis ce matin. J’avais pourtant éloigné le fantôme de l’hopital par une jolie carte-postale à but marque-page où était fièrement inscrit « ne plus jamais travailler ». Gri-gri inefficace quand vient le moment de checker son sac, de cuisiner une gamelle sans saveur que j’avalerai sans même penser au goût qu’elle peut avoir, de programmer le réveil en tenant en compte que demain je n’ai pas de shampoing à faire, juste une toilette-rincette sous la douche, mais que les bus ont retardé l’horaire de prise en charge des voyageurs pour cause de parisien quasi-tous aoûtiens…

L’été n’est donc pas terminé, mais pour moi c’est déjà la rentrée. Deux-trois fois dans l’année, à savoir MON changement d’année, LE changement d’année, et donc, la rentrée, c’est l’occasion de redéfinir mes priorités. Certains appellent ça des bonnes résolutions, moi je vois plutôt ça comme une mise à plat pour un redémarrage efficace. De la fin de l’hiver jusqu’au premier jour de mes vacances fore m’a été de constater que je ne rien vu passé. Happée par une frénésie de travail, motivée par la peur de manquer de ressource dans cette ville où définitivement j’ai pris mon indépendance. Ainsi je me suis oubliée… et cette mise au point avec moi-même provoquée par la trêve estivale m’a permis de me retrouver et de décider vers où et comment je pourrais tranquillement m’y rendre. TRANQUILLEMENT. Car il n’y aura rien de bien neuf, sauf que je vais JUSTE prendre soin de moi. De moi en dedans et au dehors. Logique pour un nombril du monde (je garde m ligne éditorial, faut pas déconner!) Décision prise et actes qui en découlent, je vous exempt du paragraphe. C’est con-con mais je trouve ça positif et porteur d’espoir.

Quelle est relou l’heure où j’aimerai changer de métier, là, maintenant, pour ne pas avoir à y retourner!

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